Bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot

 

Perspective, œuvre de Dominique Laquerre
Perspective, œuvre de Dominique Laquerre
Source : Ville de Victoriaville

 

Les débuts de la bibliothèque sont modestes : une centaine de livres sont à la disposition des lecteurs à l’hôtel de ville, à partir de 1944.


La bibliothèque publique des Bois-Francs est inaugurée en septembre 1948. Durant près de 20 ans, son organisation est confiée au Cercle catholique des voyageurs de commerce de Victoriaville.


En 1967, a bibliothèque publique des Bois-Francs devient la bibliothèque municipale de Victoriaville. Elle déménage à plusieurs reprises au cours des années, mais en 1993, la Ville de Victoriaville, en collaboration avec le ministère de la Culture et des Communications du Québec, procède à la construction d'un nouveau bâtiment répondant mieux aux exigences d'une bibliothèque moderne. Le regroupement des municipalités d'Arthabaska, de Sainte-Victoire et de Victoriaville, à cette époque, permet de mettre en commun plusieurs ressources documentaires.

 

Perspective, œuvre de Dominique Laquerre
Perspective
Artiste : Dominique Laquerre
Médium : Verre, sculpture et livre
Année de réalisation : 1993-1994
Réalisée dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture du ministère de la Culture et des Communications du Québec.

 

Dominique Laquerre, artiste en arts visuels


Dominique Laquerre est active dans le domaine des arts visuels depuis plusieurs décennies en tant qu'artiste et gestionnaire.


Sa pratique se déploie, sans discipline fixe, à travers la photographie, le dessin et la sculpture. Toujours fascinée par la nature et par l’histoire, elle recueille, collectionne, réorganise des archives et des traces qui témoignent du temps qui passe sur les gens et les choses. Son œuvre est indissociable du territoire et des gens qui y vivent. Dans ses projets in situ qui s’inscrivent dans le paysage, elle s’attarde à des choses auxquelles peu de gens accordent une valeur; elle les transforme et les recontextualise afin de leur redonner un sens.


Elle s'intéresse à l'art public, ayant réalisé une quinzaine d'œuvres de grand format dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture du gouvernement du Québec et pour des clients privés. Elle a également conçu et réalisé des œuvres - processus, permanentes ou éphémères, insérées dans le paysage qu'elle considère comme une forme d'art public collaboratif, puisqu'elles impliquent l'apport et la participation des gens ainsi qu'une appropriation et une responsabilisation de leur part dans le temps.


Dominique Laquerre détient un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion d’organismes cultures de HEC Montréal et a été impliquée au sein de plusieurs organismes de sa région (Centre-du-Québec), dont le Grave, le Festival international de musique actuelle de Victoriaville ainsi que Clairière - Art et nature. Elle est actuellement directrice du Centre d'art Jacques-et-Michel-Auger, centre d'exposition en arts visuels et médiatiques contemporains du Carré 150, l'espace culturel de Victoriaville.

 

Qui était Charles-Édouard Mailhot? 

 

Charles-Édouard Mailhot (1855-1937)
Charles-Édouard Mailhot (1855-1937)
Source : Ville de Victoriaville, fonds Claude Raymond, P36, S2, SS1, D0356. Photo : J.O. Dubuc

 

Charles-Edouard Mailhot est né à Gentilly en 1855. Après des études au Séminaire de Trois-Rivières, il est nommé curé dans plusieurs paroisses de la région.


Il se distingue en écrivant le premier ouvrage racontant l'histoire des Bois-Francs, et il est l'instigateur du mouvement qui amène l'érection de la croix lumineuse du mont Saint-Michel (mont Arthabaska), à Victoriaville. Cette croix, bénite en juin 1929, année centenaire de la fondation des Bois-Francs, est érigée en mémoire des pionniers du territoire.


Charles-Édouard Mailhot décède en 1937.

 

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Sources

  • Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville, Victoriaville, une histoire à se raconter. 150 ans d'évolution et de réalisations,1861-2011, 2014, 478 p.
  • Claude Raymond, Récit d’une vieille gare jamais oubliée, Victoriaville 2000, Éditions Claude Raymond, 2000, 284 p.

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