Maison J. N. Mailhot
On remarque, chez le maire Mailhot, une forte dose d’énergie et des idées bien prononcées en matière d’ordre et d’économie. Son mandat survient à l’époque de la première prohibition, qui permettait aux villes de limiter la vente de boissons alcoolisées. Ce fut le cas à Victoriaville pendant trois ans. Sous sa gouverne, le conseil municipal a aussi taxé les cirques, théâtres et autres représentations, puis exempté de taxes, pour la première fois, une nouvelle industrie. Cet avantage incitera plusieurs compagnies à s’installer sur le territoire de la ville les années suivantes.
J. Napoléon Mailhot meurt soudainement en 1928. Sa veuve, née Juliette Larivière, a accueilli ses nièces, les demoiselles Mailhot, dans sa résidence cossue de la rue Notre-Dame Est au coin de la rue Perreault. Lucienne et Amanda Mailhot y ont tenu une école primaire privée dans une partie du logis. Amanda enseignait de la 1re à la 7e année et Lucienne était cuisinière et ménagère. Mme Mailhot avait ses appartements dans la tour au 2e étage. Elle était toujours bien mise et élégante.
La grande maison verte en bois a été démolie dans les années 1970, après le décès de Juliette Mailhot, pour faire place à une station-service Texaco, puis à la Banque Nationale.
Sources
- Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville, Les maires, Arthabaska, Ste-Victoire et Victoriaville, 2011, p. 112.
- Denis Saint-Pierre, Victoriaville, de forêt vierge… à ville, 1837-1890, tome 2, 2008, p. 275.
- Entrevue de Nicole Bélair, ancienne étudiante chez les demoiselles Mailhot
- Carmen Girouard, Mailhot Joseph Napoléon, 1848-1928, document de recherche.
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