Victoriaville adhère au mouvement Ville amie des monarques
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« La Ville de Victoriaville reconnaît l’importance de protéger l’environnement, et ce, depuis de nombreuses années. La protection de la biodiversité fait partie de notre engagement envers nos générations futures et plusieurs actions sont posées en ce sens. Cette adhésion au mouvement Ville amie des monarques vient appuyer notre volonté de préserver les différentes espèces vivant sur notre territoire », indique le maire de Victoriaville, monsieur André Bellavance.
En adhérant à ce mouvement, Victoriaville s’engage à poser plusieurs actions, telles que créer des jardins de démonstration propices aux monarques ou encore augmenter le pourcentage de plantes et d’arbres indigènes dans les aménagements paysagers de la Ville. En ce sens, lors de l’aménagement de la nouvelle piste multifonctionnelle, sur le boulevard Jutras Est, en plus de la plantation d’arbres à tous les dix mètres, le gazon sera remplacé par de l'asclépiade, la plante de prédilection du papillon monarque.
Il faut savoir que le papillon monarque est une espèce menacée. Sa population a chuté de 90 % au cours des deux dernières décennies. Les municipalités peuvent jouer un rôle clé pour protéger l’habitat de ce papillon emblématique et contribuer à la sauvegarde de cette espèce. Depuis 2017, près de 80 municipalités du Québec ont adhéré au mouvement Ville amie des monarques de la Fondation David Suzuki
Contribuez à l’« Effet papillon »
En tant que citoyen, il est aussi possible de poser des actions concrètes pour venir en aide aux papillons monarques. L’action la plus simple est de planter de l’asclépiade sur son terrain. Cette plante est indispensable pour la survie des chenilles. Pourquoi ne pas aller encore plus loin en aménageant un jardin pour monarques avec des plantes à fleurs qui nourriront les papillons adultes. D’ailleurs, la Ville de Victoriaville tient à souligner l’initiative de madame Yolaine Rousseau, qui a participé bénévolement à la mise en place de l’espace pour les papillons monarques au parc Ginette-Genois l’automne dernier.
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